Je suis sorti de la salle bouleversé. Bien sur d'une part parce que l'histoire me touchait personnellement et d'autre part, par ce nouveau réalisateur, Xavier Dolan, que je ne connaissais que de nom.
Audace, humour, comportement humain : On se laisse transporter par le jeune éphèbe Nicolas, manipulateur ou tout simplement inconscient, égoïste peut être. face au petit gay rêvant secrètement de James Dean, terriblement discret , peut être effacé, mais sachant joué de son charme pour arriver à ses fins. Et Marie, amoureuse du Vintage, plus agressive et prête a tout, limite un peu névrosé. un très joli tableau.
Le film très profond, est pour moi une vrai réussite de cinéma. le thème évoqué est simple, contemporain et terriblement impliqué dans notre société actuelle. l'idée d'une polygamie ou plutôt de triangle amoureux, les petits tracas, lorsque l'on va voir cette personne si chère a nos yeux, faire attention aux signes de l'autre, sont ils vraiment sincères, doit on vraiment les interprétés comme ils nous sont donnés ?
L'intimité, la souffrance de l'amour, tout le monde connait çà, à des degrés differents ce qui nous permet de croire en ce film.
On ne sait pas si on rêve , ou si la réalité est telle . Jusqu'où pouvons nous allé par amour...
Une terrible esthétique aussi, les couleurs, ces zones fluos, les lumières, le choix des chansons , mention spéciale a la reprise de Dalida- Bang bang.
La finalité bien pensée et toujours traité avec humour nous rappelle aussi que la vie nous apprend à faire et reconnaitre nos erreurs , mais en aucun cas elle nous permet de ne jamais recommencer .
« Il n'y a de vrai au monde que de déraisonner d'amour ! » écrivait Alfred de Musset
Citation qui ouvre le film et que Xavier Dolan a traité avec brio. Bravo.
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